Le poids
Notre conseil : ni trop mince (stop au régime sans vinaigrette), ni trop enrobée.
Oui au sport, NON à Dukan. Non aux marathons
Les ovaires ont besoin d’un certain rapport entre la masse de muscles et la masse de graisse. La nature est très tolérante, cependant des excès (dans les 2 sens) peuvent avoir des conséquences négatives sur la fertilité. Il suffit parfois de perdre (ou de gagner) quelques kilos pour retrouver une fécondité normale même en restant loin du poids idéal.
L’excès de poids a des conséquences prouvées scientifiquement sur la fécondité. Le risque de ne pas concevoir après un an d’attente est augmenté de 30 % en cas de surpoids et de 80 % en cas d’obésité. On estime une perte de chance de grossesse de 5% pour chaque point supérieur à l’IMC 30 (IMC à 40 : 50% de perte de chance de grossesse)
L’exercice physique, complément indispensable des régimes amaigrissants, a également une activité bénéfique prouvée sur le fonctionnement ovarien.
La trop grande maigreur est également une problématique. Les conséquences sur la fertilité sont presque les mêmes que l’excès de poids : des troubles importants de l’ovulation, une résistance au traitement de stimulation ovarienne et de moins bons résultats en FIV. Les sportives de haut niveau, surtout celles qui pratiquent le marathon, ont les mêmes problèmes en raison d’un rapport trop élevé de masse musculaire par rapport à la graisse.
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